JEF
à Paris, président de 1801 à 1809, il fut l'un des créateurs et le chef du parti républicain.
Jefferson, branche du Missouri. V. Missouri.
j Jemersonnie fi farso-nfl n. f. Genre de ber-
originaires l'Amérique septentrionale
et cultivées en Europe DRDRE leurs feuilles glabres à
deux segments ovales et opposés. Jeffreys (George, lord), grand chancelier d'An- Charles IL et Jacques II, né à Acton
gleterre sous en 1648, m. à la Tour de Londres, après l'avènement de Guillaume d en 1689. 11 se fit détester
pour la cruauté ct l'iniquité de ses condamnations pendant les Assises sanglantes.
A rer c. (Gers), arr. et à 17 kil. d'Auch, le NE ue Ch. de f. M. — Le cant. a
comm., et 4,
Jehan de Paris, roman en prose du xve siècle, d'un auteur inconnu, dans lequel un jeune prince français se moque fort d'un vieux roi d'Angleterre, son rival, et, semant l'or sur son passage, conquiert Ja main d'une infante d'Espagne.
Jehan de Saintré (Histoire du Petit) et de la Dame des Belles Cousines, roman du xve siècle, par Antoine de La Salle (1517), glorification d'un chevalier modéle, avec des parties de description réaliste et d'ironie satirique.
Jehay - Bodegnée, comm. de Belgique
, arr. de Huy}, près de la Meuse; 1.380 h. ovah, nom par excellence de Dieu, dans la e RAMNeTtDes exégètes protestants et ratio- pal préfèrent la forme JAnvEn.) éhovisme [vis-me] n. m. Culte de Jéhovah. éhoviste [vis-te] adj.Qualification donnée certains (ie ton aux es de l'Ecriture où Dieu a en vab, tandis qu'ailleurs il est appelé obim,
Jéhu, officier de Joram. Il assassin ce dernier, Okhosias de Juda, Jézabel, toute La famille d'Omri, et fut reconnu roi d'Israël en 843 av. J.-C, IL mourut en 815, après un règne Ke
Jéhu (compagnie de des d'égorgeurs roya-
- de siens Re san nes Les les
contre les républicains, après le 9-Thermidor, & Jenuisie [u-is-te] n. m. Membre de la compagnie e Jébu.
jéjuno-iléon ou jéjuno-iléum {é-om'|
n. m. Partie de l'intestin grêle, qui s'étend du duo-
dénum au in! He e l'iléum du jéjunum ;
aussi doit-on étudier ensemble ces deux parties, sé- parées à tort. Le jéjuno-iléon remplit la plus grande de l'abdomen; continuant le duodénum, il t à la valvule iléo-cæcale, après de multiples cir- convolutions. Sa longueur est de 6 à 8 mètres et son diamètre de 25 à 30 millimètres. C'est au commence- ment de cet intestin que débouchent le canal pan- créatique etle canal cholédoque. Le jéjuno-iléon, maintenu en place par le mésentère, se divise en quatre tuniques : séreuse, musculeuse, celluleuse et mu. M ouoR La debnlice la plus interne, forme des saillies parsemées de véllosités et de follicules sou- vent réunis Rene de Peyer). Les villosités con- tiennent de nombreux chylifères, qui se jettent dans les ganglions mésentériques et la citerne de Pecquet. junostomie {sto-mt] n. f. (de jéjunum, et du gr. sto bouche). on chirurgicale qui consiste à order une bouche sur le jéjunum, dans le cas où l& gastro-entérostomie est impossible. jéjunum [nom] n. m. (du lat. jejunum, même nr Anat. Partie de l'intestin grêle, qui fait suite au duodénum GA ce l'iléum.
Jéliotte ou Jelyotte (Pierre). chanteur fran- se né à Lasseube, m. à Estos (1711-1782). Il créa à
Opéra les premiers rôles des œuvres de Rameau, Mondonville, ete. Il possédait une admirable voix de haute-contre.
Jellachich (Joseph, comte de), ban de Croatie et général autrichien, né à Petervarad, m. à Agram (1801-1859) ; célèbre par sa lutte contre les Hongrois.
Jellicoe (sir John Rusnwontu) vicomte de Scapa, amiral anglais, né en 1859 à Southampton. Commandant en chef des flottes britanniques en 1914, 1] livra la bataille navale du Jutland (mai 1916).
jemblet [jan-blë] n. m. Partie du moule du te SIL fer.
eme comm. de B: ue (Namur, arr. de pihant)s 2400 À pes
Jemeppe {m2-pe}, v. de Belgique (prov. etarr. de Li la Meuse ;
Æ TS
, 41.000-h. Houille, forges. — Comm. de Taprurel de l'arr, de Namur, sur l'Ormeau ; 8.680 h. Charbonnages.
J que (Hainaut, arr. de ons); 13.700 h. Houille, forges. Le 5 novembre 1792, vici de Dumouriez sur les Autrichiens, commandés Clairfayt et Beaulieu. L'annuaire officiel écrit
J S ericinsite an] n. f.
Variété de serpen
Jenner [nérl(Edouard}, médecin anal, qui décou-
vrit la vaccine ; né et m. à Berkeley (1749-1823). On lui doit de nombreux ouvrages sur vaccination. jennérien, enne |jé-né-ri-in, à-ne] adj. Se dit du vaccin, de la on inaugurée par Jenner, jenny [jè-ni) n. f. ge. r. angl.). Machine à filer le coton, inventée gs, perfectionnée par Har- graves, Arkwright, Crompton, qui en fit la muil-jenny, Jenny l'Ouvrière, drame de P,Decourcelle et Jules Barbier (1850). C'est l'histoire émouvante d'une jeune fille sur laquelle fondent tous les malheurs, qui est déshonorée par un ee banquier, puis réhabilitée r son séducteur. Les auteurs du me y avaient é une romance populaire, oles d'Emile Barateau, musique d'Etienne Arnaud, datant de fé- vrier 1848 et qui est restée célèbre. (On fait souvent allusion au jardin de Jenny l'Ouvrière, qui consiste en ob té, pots de fleurs disposés sur sa fenêtre.) ephté, l'un des Juges d'Israël (xue s. av. J.-C.). Avant d'atlaquer les Ammonites, il fit le vœu im- prudent d'offrir à Dieu, en holocauste, la premiére
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as qui vien- rait le saluer après =
sa victoire. Ce fut sa fille unique qui accou- . rut la première au- devant de lui, et le malheureux pére dut accomplir son vœu. jéquirity {kuw-il n.m. Graine de l'a- brus à chapelet (légu- mineuse), de la gros- seur d'un grain de poivre, d'une couleur rouges avec une extré- mité noire, et dont la décoction est em- loyée contrée la con- Fnativite chronique. jéréméiewite n. f. Borate naturel d'alumine et de fer.
jérémiade n. f.
Plainte fréquente et
importune : perdre son temps en d'inu- tiles gérémiades (par allusion aux Lamen- tations de Jérémie, l'un des quatre ds prophètes, a y prédit la ruine de Jérusalem, la captivité
e Babylone et déplore éloquemment les malheurs de sa patrié).
Jérémie, l'un des quatre grands prophètes, né vers 650, m. vers 590 av. J.-C. Il ne cessa de conseil- ler aux Juifs la soumission envers les rois de Baby- lone. D'après une tradition chrétienne, il aurait été martyris pee les Juifs, irrités de ses reproches. On a de Jui le livre des Prophéties, suivi des PRE, = mentations, admirables ee sur la ruine de Jé- rusalem, que l'Eglise catholique a introduites dans la liturgie dela semaine sainte.
jerez ou Xérès [ké-rèss) n. m. Vin récolté aux environs de Jerez (prov. de Cadix).
— ExcycL. Le jerez est un vin blanc dont il existe différentes qualités : le sherry (nom anglais du jerez), sec et alcoolisé, très prise des Anglais; le manzanilla, plus léger et plus aromatique ; enfin, le HAerRES (du nom du village où il est récolté), analogue aux malvoisies. Conservé quelques années en bouteille, le jerez, et en particulier le manza- nilla, acquiert une saveur délicate : c'est alors l'amontillado, de couleur ambrée, qui, à la longue, devient liquoreux et très capiteux.
Jerez ou Xérès de la Frontera, v. d'Espagne (Andalousie, prov. de Cadix) ; 62.600 h. Alcazar et murailles anciennes du temps des Maures. Les Ara- bes y vainquirent, en 711, Roderic, le dernier roi des Wisigoths d'Espagne. Grand commerce et pré- paration de vins. Q
Jéricho {ko},v.de Syrie, de mandat britannique, en Palestine, auj. Er-Kcha, à 23 kil. de Jérusalem, sur un aff. du Jourdain, la première que rencon- trérent les Hébreux à leur entrée dans la Terre
romise. Elle était fermée de hautes murailles.
ax l'ordre de Dieu, Josué fit faire à son armée le tour de la ville pendant sept jours, L'arche d'alliance était portée en grande pompe et précédée de sept prêtres qui sonnaient de la trom- pette ; tout le peuple suivait en silence. Le septième jour, on fit sept fois le tour de la ville, et tout le pese sur l'ordre
e Josué, jeta un grand cri ; à l'instant même, les murailles tombèrent avec fra- cas. (Bible.)— En lit- térature, on fait allu- sion aux murailles de Jéricho pour dé- signer un échafau- a de difficultés
ui s'écroule tout
un coup comme par enchantement.
Jéricho a été prisé > le 21 février 1918 Par Rose de Jéricho : a, ramean ; b, fleur, les trouves du géné- ral Allenby, après ün combat heureux de ses soldats contre les Turco-Allemands, aux environs de la ville, du 27 au 30 décembre 1917,
Jéricho (rose px) n. f. Petite espèce de cruci- fères, de Syrie et de Palestine.
— Excyoz. Dès que les graines de la rose de Jé6- richo sont mûres, elle se dessèche ; mais, transportée sur un s0l humide, elle s'étale de nouveau, s'ouvre et s'épanouit.
jéroboam [bo-am'] n. m. Grosse bouteille de Champagne, contenant environ quatre litres,
Jéroboam {h6-am'] IL‘, fondateur et premier roi du royaume d'Israël, d'environ 960 à 930 av. J.-C, ; — JÉROBOAM IL, roi d'Israël de 826 à 773 av, J.-C. Il persista dans la conduite impie de ses prédé- cesseurs et battit les Syriens.
Jérôme (saint), Père de l'Eglise latine, né à
Stridona (Dalmatie) vers 331, m. à Bethléem en 420 ; apo- é logiste me et violent, à qui l'on doit la traduction de la Bible en langue latine, ap- pelée Vulgate; de nombreux traités d'exégèse et d'histoire ecclésiastique et des Lettres, peinture fidèle de son temps. Son style clair, vigoureux, À tombe parfois dans l'enflure, © Fête le 30 septembre,
— Icon. La figure de saint
Jérôme a inspiré de nombreu-
ses œuvres d'art : la Commu-
nion de saint Jérôme,de Carra- WZ= cheetdu Dominiquin,plusieurs Jyÿme de Prague.
tableaux de Ribera,septestam- esd'A.Düûrer, Saint Jérômedans ie désert de Van Dyck es Saint Jérôme de Henner et de Benner, (V. p. 1247.) Jérôme de Prague, disciple de Jean Hus, né
Ile de Jersey.
à Prague vers 1874, m. à Constance en 1416, con- damné par le concile de Constance à étre brûlé vif. 11 mourut avec un admirable courage. Comme une vieille femme s": er de son bûcher PR ajouter un fagot, rononça les mots restés bres : « Sancta simplicitas ! »
“ Jerome (Jérome Kzarxka), écrivain humoris- tique anglais, né à Walsab en 1859, auteur des Pensées oisives d'un oisif, de Trois hommes dans un bateau, ouvrage extrêmement comique, etc.
Jérôme Paturot à la recherche d'une posi- tion sociale, roman satirique et critique spirituelle des mœurs de la société française sous la monar- chie de Juillet, par Louis Reybaud (1842).— Jérôme Paturot est le type de ces personnages ignorants qui se croient propres à tout, mais ne sont bons à rien. On doit au même auteur Jérôme Paturot à la recherche de la meilleure des républiques (1848).
Jérôme Coignard (les Opinions de), par Anatole France (1893), où l'autour, par d'ingénieuses trans- positions, fait exprimer à un abbé du xvine siècle ses opinions sur les événements d'aujourd'hui,
Jerrold (Douglas), auteur dramatique et essayiste anglais, né et m. à Londres (1803-1857).
jersey férsl n. m. (de l'île de Jersey, où l'on fa- briqua primitivement le genre de lainage fin employé à ce vêtement), Sorte de corsage en laine maillée, qui moule exactement le buste. Tissu avec lequel est fait ce vêtement,
Jersey {sé}, la plus grande des îles anglo-nor- mandes : 6 kil, carr, : 82.000 h. (Jersiais). Capit, Saint-Hélier, Climat très doux, attiédi le Gulf-- Stream. Minerai de fer et de manganèse. Pêche. Magnifique bétail (jersiais).
ersey-City, v. des Etats-Unis (New-Jersey), sur le fleuve Hudson, dans l'agglomération new- yorkaise ; 312.000 h.
jersiais,e [jer-zi-è, à-ze] adj. Race jersiaise, nom donné à une race de bovins que l'on élève dans les îles anglo-normandes et en particulier à Jersey.
— Excyor. Les vaches jersiaises, obtenues par croisement entre individus de la race irlandaise et de la race germanique, sont très appréciées des An-
lais et des Américains, qui les appellent alderney nom anglais d'Aurigny) ; on les rencontre de plus en plus en France, Élles sont bonnes laitières et excellentes beurrières, mais les vaches de Normandie et de Bretagne possèdent les mêmes qualités et sont ue prix moins élevé.La robe est fauve, à extrémités noires.
Jérusalem [/èm), ville de la Syrie, de mandat britannique, capitale de la Palestine, sur le plateau de Juda, reliée au nr de Jaffa par un chemin de fer de 87 kil. ; 115.000 h. (Hiérosolymites ou Hiérosoly- mitains). Cette ville sainte des jun etdes chrétiens fut aussi la capitale de la Palestine dans l'antiquité, Salomon y fit bâtir un superbe temple. La ville fut prise par Pompée (63 av. J.-C.) et par Titus, Le la détruisit (70 apr. J.-C.) ; relevée de ses ruines, elle fut occupée par les Arabes en 637, reprise par les croisés en 1099 et resta jusqu'en 1187 Ja capitale du royaume de Jérusa- lem. Saladin la reprit alors et, sauf de courtes périodes, elle resta aux mains des Turcs Seld- joukides. De nombreux touristes et pélerins s'y rendent chaque année, pour visiter les lieux illustrés par la Passion du Christ (Lieux saints), Jérusalem se divise en quartiers : 10 des chré- tiens ou Francs au N.-O., ren- fermant le Saint-Sépulcre ; 20 dés Arméniens au $.-O.; 80 des musulmans au N.-E., renfermant la mosquée d'Omar ; 4° des juifs au S.-E., sur la Aron e Sion, Fig.Dans le style mystique, Eglise catholique. La Jérusalem nouvelle, la Jérusalem céleste, le ciel, le séjour des élus,
Prise par les Alliés, commandés par Allenby, le 9 décembre 1917. Cette conquête a été consolidée et complétée par celle de Béthel, le 30 décembre.
Jérusalem (royaums ve), fondé en 1099 par les croisés au profit de Godefroy de Bouillon. Cet Etat, exclusivement féodal, peu discipliné, fut dé- truit en 1187 par Saladin ; mais le titre royal sub- sista et, jusqu'en 4291, les chrétiens possédèrent des fragments de leur conquête en Palestine.
Jérusalem (conciles de). I] y ent, à Jérusalem, dès l'an 33, deux assemblées que l'on pouvait appe- ler conciles. Dans La première, Mathias fut choisi et associé aux onze apôtres pour remplacer Judas ; dans Ja seconde, on désigna sept diacres. Mais la plus célèbre de ces assemblées eut lieu en 60 ou 62, pour décider de l'attitude à tenir à l'égard des judéo- chrétiens.
Jérusalem délivrée (/a), poème épique en vingt chants, par le Tasse, publié en 1576, 1] a pour sujet la croisade de Godefroy de Bouillon et la conquête du Saint-Sépulere sur les infidèles. Ses héros, sur- tout ses héroïnes (Clorinde, Herminie, Armide}, sont des caractères bien tracés, Des épisodes gracieux et
Armes du royaume de Jérusalem,
