sionneront vraisemblablement jamais, pourront facilement arriver à vivre ensemble, à adopter un « modus vivendi ». Le pays est si beau !
Les hommes politiques les plus influents, représentants de l’opinion publique, prêchent la conciliation et l’on s’achemine vers cette solution pacifique, qui peut faire du Canada, l’un des premiers pays du Globe.
Un auteur Canadien-anglais, Monsieur Thomas Moore, après avoir étudié de très près, observé sans parti-pris nos Canadiens-français en a fait un très bel éloge dans son livre « The Clash ». Ce livre est rapidement devenu populaire, même dans l’Ontario ; il semble avoir beaucoup impressionné les milieux canadiens-anglais. « Il faut pourtant bien, se dit-on de part et d’autre, que nous arrivions à jouir d’un peu de tranquillité ! »
Je me souviens d’une panne d’automobile (encore !) qui m’arriva dans un voyage avec des Canadiens-français, juste en face d’une ferme, non loin de East-Angus. Le fermier, la fermière, les domestiques, tout le monde était Canadien-anglais dans cette ferme. Ces gens-là se mirent en quatre pour nous tirer de cette panne. Ils y réussirent très bien en attelant leurs chevaux à notre machine et en nous conduisant ensuite avec leur petite voiture canadienne à l’hôtel du village voisin où nous passâmes la nuit.