Page:Larrieu - Une poignée de vérités, 1920.djvu/30

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 30 —

La science accordée, ou plutôt imposée à tous ne fera jamais le bonheur de l’humanité.

Il a été publié sur cette question de l’école obligatoire un ouvrage admirablement documenté dont voici la dernière page. L’auteur, (le Père Hermas Lalande), réfute l’argument des partisans de l’obligation, qui est celui-ci : « ne pas instituer chez nous l’école obligatoire, c’est vouloir rester à la queue des nations civilisées :

« Restons à la queue des nations civilisées, dit-il, en gardant inviolée la société domestique et l’autorité du père qui en est le chef constitué par Dieu.

« Restons à la queue des nations en abhorrant le divorce et le malthusianisme viveurs et égoïstes qui tarissent la sève de tant d’autres peuples ; en continuant à donner largement, sans les compter, des enfants à la patrie et à l’Église. Restons à la queue des nations et des autres provinces du Canada, en gardant la religion à la base du programme officiel des écoles primaires et en respectant scrupuleusement les droits des minorités. Faisons l’étonement du monde civilisé, en continuant à envoyer librement tous nos enfants à l’école jusqu’au moins à l’âge de 14 ans, en accomplissant par le volontariat ce que les autres pays et les autres provinces ne réalisent pas même avec la conscription scolaire.