mais peut-être le germe, la première source de vie
d’une société destinée à la perfection dans un avenir
lointain, vraiment humaine[1].
Bref, l’œuvre de Wagner est, dans toute l’acception du mot, la « bonne nouvelle ». Elle porte en elle rajeunissement, régénération de la société par le peuple.
Or, comment, dans ses cahiers, Nietzsche parlait-il du rapport de l’œuvre de Wagner au peuple ?
Ne pas oublier ceci : c’est une langue de théâtre que parle l’art de Wagner ; elle n’appartient pas à la « chambre ». C’est éloquence pour le peuple, genre qui exige qu’on rende fortement grossier même ce qu’il y a de plus noble. Il s’agit de forcer à grande distance et de cimenter le chaos populaire. Exepiple : la marche impériale[2].
Nous pourrions prodiguer les exemples de ces contradictions brutales d’idées et de sentiments. Il nous suffit que ceux allégués soient caractéristiques.
Une solution facile est celle que Nietzsche