Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/176

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l’insensibilité du sommeil, commença à se promener lentement dans sa chambre. Foible et languissante, elle ne tarda pas à s’arrêter ; elle appuya un de ses bras contre le mur ; sa tête tomba insensiblement sur sa main, et elle resta ainsi absorbée dans ses cruelles réflexions. Tout-à-coup le bruit des pas de plusieurs chevaux frappa son oreille. Elle s’élança du côté de la fenêtre, elle écouta. — Elle entendit alors les sons confus de plusieurs voix. Transportée d’espoir et respirant à peine, elle s’écria :

« Le généreux baron, a prêté son appui à mon Alphonse. Ils viennent me délivrer. »

L’inquiétude revint avec le silence. Elle s’avança vers la porte, et tremblante d’espoir et de crainte, elle crut encore entendre le bruit des pas. Mais la réflexion lui donna bientôt la triste conviction, que ses sens l’avoient trompée.

Cependant elle se flatta encore de la