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Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/177

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possibilité que ses amis la cherchassent dans quelque partie du bâtiment éloignée de sa prison, et qu’enfin ils la découvriroient.

Un bruit confus de voix et de pas, qui paroissoit s’approcher de sa chambre, fit succéder la crainte à l’espérance. Jusqu’à cet instant, l’espoir d’être délivrée et rendue à son cher Alphonse, avoit seul occupé son imagination. L’odieux Théodore se présenta alors à son esprit, et chaque pas sembloit accroître l’horrible probabilité, que le moment étoit venu, où elle devoit tomber victime de son infâme passion, ou rendre le dernier soupir dans ses bras homicides.

Le bruit augmenta.

« Par ici, par ici, s’écria une voix inconnue, suivez-moi, voilà le chemin. »

Lauretta respiroit à peine. Un coup frappé à sa porte la fit frissonner. La même voix cria :