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Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/23

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« Le comte vous a-t-il envoyé devant lui, s’écria-t-elle ? »

« Hélas ! non. »

« Oh ! il est mort ! il est assassiné ! »

En prononçant ces mots, elle tomba sans connoissance, sur le plancher.

Ses craintes n’étoient que trop bien fondées. Le vieux serviteur apportoit la triste nouvelle que deux scélérats sortis d’un bois situé à dix lieues du château de Cohenburg, étoient tombés sur son maître, et l’avoient poignardé.

Les larmes vinrent soulager le jeune Alphonse, et dès que sa douleur lui permit de prononcer une parole, il donna l’ordre au vieux domestique d’aller informer son oncle de cet affreux événement, et le prier de se rendre à l’instant au château.

Lorsque la malheureuse Anna fut revenue à elle-même, elle fit signe de la main, aux domestiques qui l’environ-