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Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/26

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qu’il regardoit comme l’assassin de son père. Il s’élança hors de l’appartement, en s’écriant d’une voix presque étouffée par les sanglots : « Oh ! mon père !… »

Dans la soirée, le comte retourna chez lui. Le vieux domestique qui avoit apporté l’affreuse nouvelle, eut ordre de retourner sur-le-champ à l’endroit où son maître avoit été tué, et de faire transporter son corps au château, avec toute la diligence possible.

Le comte Frédéric se chargea de faire les préparatifs nécessaires aux obsèques de son frère.

Après le départ de son oncle, Alphonse fit de nouvelles instances auprès de sa mère, pour l’engager à lui faire connoître les raisons qu’elle avoit de soupçonner le comte Frédéric.

« N’insistez pas davantage, répondit-elle, je ne le puis pas. Le tems vous expliquera mes paroles. Oh ! Alphonse, souvenez vous de votre serment ! »