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Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/27

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« Je jure de nouveau d’y être fidèle. »

Le lendemain le comte Frédéric revint au château de Cohenburg. Alphonse évita sa présence et se retira, à son arrivée, pour s’abandonner à toute sa douleur dans la solitude. Au bout de quelques heures, croyant son oncle parti, il rentra dans l’appartement, où il avoit laissé sa mère. Quelle fut sa surprise, en la voyant aux genoux du comte, et lui baisant la main ! — Elle se leva et se jeta dans un fauteuil. — Le comte s’appuya sur la croisée près de laquelle il se trouvoit.

« Où suis-je, se dit à lui-même Alphonse, et comment concilier cette conduite avec l’opinion de ma mère sur le comte Frédéric ? »

Anna s’apperçut que son fils la fixoit. Elle leva ses mains suppliantes vers le ciel.

Un instant après, Frédéric partit.

Alphonse rompit le premier le silence.

« Vous m’avez ordonné, dit-il à sa