Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/283

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« Le comte Byroff. »

Des pleurs s’échappèrent des yeux de Ralberg.

« Ne me trompez pas sur ce point, s’écria-t-il de nouveau, je vous en conjure. — Je vous l’ordonne. »

Il y avoit quelque chose dans son ton et dans ses manières qui en imposait à Lauretta. Elle répondit :

« Je ne vous trompe pas. Ma mère l’a ainsi déclaré sur son lit de mort. »

« Ma fille ! ma fille ! — Et en embrassant Lauretta, Ralberg ajouta :

« Tu vois ton malheureux père. Je suis celui qui fut le comte Byroff. »

Ces dernières paroles retentirent sur le cœur de Lauretta. Elle trouvoit un protecteur, un ami, et dans cet ami un père. Elle reçut ses embrassemens avec amour et respect. Son père la tint quelque tems pressée contre son sein.

« Cette croix, dit-il enfin, en la lui