Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/284

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rendant, fut le premier présent que je fis à votre mère. Oh ! dites-moi ! dites-moi tout ce qui lui est arrivé. — Mais non. — Je ne dois pas m’exposer à entendre ce triste récit en ce moment. Il me retiendroit ici trop long-tems. Il faut que je vous quitte à l’instant, ou peut-être je ne vous reverrois jamais. »

« Hélas ! n’ai-je retrouvé un père, que pour être une seconde fois séparée de lui ? »

« Oh ! ma fille, je rougis de vous avouer l’état dans lequel vous retrouvez votre père. Le malheur m’a réduit au désespoir, et, le désespoir à…… Écoutons ! Serions-nous découverts ?…… Non…… Tout est tranquille. »

« À quoi ? demanda Lauretta. »

« À m’associer à une bande de scélérats, dont les crimes outragent tous les jours l’humanité. — Écoutons ! n’entendez-vous pas le pas des chevaux ? — Il faut que je fuie à l’instant, ou je vous