Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/285

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perds pour toujours. — Adieu. Il se passera quelque tems avant qu’il me soit possible de vous revoir. »

Il sortit promptement, ferma la porte sur Lauretta, comme la première fois, et le bruit de ses pas expirant par dégrès, tout rentra dans le silence.

Lauretta eut de la peine à s’assurer si ce qui venoit de se passer n’étoit pas un songe. Lorsqu’elle en fut enfin bien convaincue, elle versa des larmes de joie.

La réflexion revint. Elle commença à méditer sur les dernières paroles de son père. Elle chercha à s’expliquer à elle-même le mystère de sa présente situation. Ses efforts furent inutiles. La déclaration de son père qu’il se passeroit quelque tems avant qu’il lui fût possible de la revoir, ne l’étonnoit pas moins qu’elle ne l’affligeoit.

« Je suis en sûreté, s’écria-t-elle ; mais mon Alphonse l’ignore, et quel tour-