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Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/286

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ment n’éprouvera-t-il point, lorsqu’il ne me trouvera pas dans la cellule de l’hermite ? Le cadavre de mon bienfaiteur lui fera croire qu’on a usé de violence envers nous deux. Oh ! pourquoi n’ai-je pas conjuré mon père de chercher quelques moyens de faire cesser les mortelles inquiétudes de mon Alphonse ? Peut-être quand il reviendra, ne sera-t-il plus tems. »

Tourmentée par une foule d’idées contraires, elle ne put fermer l’œil de la nuit. Le lendemain matin elle examina le panier que le comte Byroff avoit déposé la veille sur la table. Il contenoit des provisions pour deux ou trois jours, une bouteille de vin, une d’eau, et de l’huile dans un flacon pour sa lampe.

La journée se passa. Personne ne troubla la solitude de sa prison. La nuit revint. Elle ne dormit pas davantage que la précédente. Elle avoit sans cesse devant les yeux l’image de son Alphonse,