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Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/29

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çues de son père, pendant son absence. Ses pleurs ne lui permirent pas de lire long-tems. Il se jeta sur son lit. Sa lampe prête à s’éteindre, ne rendoit plus qu’une lumière pâle et tremblante. L’obscurité de la scène sembloit donner encore une teinte plus lugubre à ses pensées.

Minuit sonna. Tous les habitans du château de Cohenburg étoient ensevelis dans un profond sommeil, excepté le malheureux Alphonse. Étendu sur son lit, il songeait aux événemens du jour précédant, lorsqu’un cri perçant frappa son oreille, et le tira de ses réflexions. Ce cri lui parut partir de la chambre de sa mère. Il écouta ; il n’entendit plus rien.

« Sa douleur lui fait perdre la raison, s’écria-t-il ; ô femme infortunée ! daigne le ciel adoucir ses chagrins ! »

Il soupira, versa quelques larmes, et retomba sur son oreiller.

Après un court intervalle, il s’endor-