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Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/30

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mit.. À peine commençoit-il à jouir de ce premier repos, depuis la mort de son père, qu’il fut éveillé par le bruit de la porte de sa chambre, qu’il entendit ouvrir. Le jour commençoit à poindre. Alphonse reconnut sa mère qui entroit dans son appartement. Son air effaré l’alarma. Ses yeux étoient fixes. Tous ses traits exprimoient une douleur profonde. Elle étoit enveloppée dans une longue robe qu’elle retenoit elle-même autour d’elle ; comme un manteau ; ses cheveux épars tomboient en désordre sur ses épaules.

« Alphonse ! dit-elle à son fils, écoutez-moi : obéissez aux ordres de votre mère. Ne me demandez point d’explication ! — Fuyez à l’instant du château. Si vous aimez la vie, si vous craignez le ciel, n’en approchez jamais ! »

Alphonse s’étoit jeté sûr son lit, sans se déshabiller ; il fût bientôt debout.

« Pourquoi cette soudaine alarme ! s’é-