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Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/31

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cria-t-il ; craignez-vous que mon oncle ne commette un second forfait, aussi horrible que le premier ? Ne craignez rien pour moi, je remplirai mon serment. »

Anna poussa un cri ; après quoi elle dit :

« Vous m’avez perdue ; vous vous êtes perdu vous-même ! — Votre oncle est innnocent ! — Il ne nous reste à tous les deux qu’un moyen de salut. — Fuyez loin d’ici. — Fuyez-moi. — Fuyez votre oncle. — Prenez cette bourse. — Ne revenez pas au château. — Sellez vous-même le plus rapide coursier de l’écurie, et partez, tandis que la légère obscurité du matin protège encore votre fuite. — Embrassez-moi. — Oh ! non ! non ! non ! — Ce seroit ……»

Un torrent de pleurs l’empêcha un instant de continuer. Enfin elle ajouta :

« Pars ! et puisse le ciel te combler des bénédictions, qu’il ne m’est plus permis d’espérer ! »