tromper ; car mon arrivée ne pouvoit être prévue. — Quelle est donc la cause de cette mystérieuse conduite, de son apparition, plus extraordinaire encore, le matin du jour où elle m’ordonna de quitter le château ? — Que peuvent signifier les taches sanglantes dont sa main étoit souillée ? — Je m’y perds. — Quelque malheur secret pèse sur son cœur. — Il n’est pas, apparemment, en mon pouvoir d’alléger ce fardeau ; car alors elle eût imploré mon assistance. — Mais du moins je n’aggraverai pas ses maux , en désobéissant à ses ordres. »
Alphonse offrit en ce moment au ciel de ferventes prières, souvent interrompues par ses sanglots, pour le conjurer de rendre à sa mère la paix et le bonheur.
Il étoit depuis trois jours à Berlin, lorsque son hôte lui amena un homme qui lui proposa d’acheter son cheval à un prix assez avantageux. Alphonse hésita avant de conclure le marché. Il n’avoit plus