Page:Latocnaye - Promenade d un francais en suede et en norvege, 1e part, 1801.djvu/137

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ban, Il y a quelques années, que les habitans se sont mutuellement promis de ne le pas quitter : il va fort bien aux hommes parce qu'il est très-propre et leur donne un air d’aisance, mais je trouve que les agrafes sur la poitrine, donnent un air trop aplati aux femmes.

On voit sur la route d’Arboga, la vieille maison royale de Kungsöre ; par respect pour la mémoire de Gustave-Vasa, on a conservé les bâtimens, dans l’état où ils étaient sous son règne. Il y a de belles écuries, où l’on voit grand nombre de jumens poulinières, et quelques étalons : le roi a plusieurs haras dans cette partie ; celui de Stronsholm est plus considérable encore que celui-ci.

Entre cette maison et Arboga, on passe le canal qui fut fait sous Charles XI ; il s’était gâté à tel point que dernièrement on l’a donné à un compagnie, à la condition de le réparer. Il joint, comme je l’ai dit, le Hielmarn avec le Mälarn.

Les deux clochers pointus d’Arboga, font paraitre cette ville à une distance considérable. C’est une vieille ville, autrefois assez florissante : il s’y fait encore un petit commerce de commission.

À quelque distance, et à la même hauteur que le village de Vinôkër sur le lac Hielmarn, est celui de Valmar, dont les habitans, pour faire un contraste avec ceux qui sont de l’autre côté du lac,