SUR LES ÉxMANATIONS ÉLASTIC^UES. 12t charbon de terre, M. Prieftley s'eft fervi , pour en dégager l'air inflammable , d'un canon de fufil auquel il a adapté un tuyau de verre ou de pipe, à J'autre extrémité duquel il avoit lié une ve/îie.
La quantité d'air inflammable qu'on obtient dans cette opération , dépend très eiTentielle- ment du degré de chaleur qu'on emploie: une chaleur vive & fubite en procure fix à fept fois davantage qu'une chaleur graduée , à quel- que violence qu'on la porte , à la fin de l'opé- ration.
Un copeau de chêne de dix à douze grains ,' donne communément un volume d'air inflamma- ble capable de remplir une velîie de mouton ; mais c'eil: toujours en fuppofant que la chaleur ait été brufquée.
M, Priefl:ley fait obferver à cet égard que l'air qu'on obtient par les difiblutions , ed d'autant plus inflammable, que l'efFervefcence a été plus prompte ; mais dans cette expérience , comme dans toutes les autres, M, PriePiley s'efl: fervi de veOies ; & il faut avouer que cette circonfl:ance eft: capable de jetter quelque incertitude fur fes yçfultats : les doutes qu'on pourroit former à cet cgard , fe trouvent même autorifés par plufieurs
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