Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/162

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Ï22 Précis historique paflages de fon Mémoire ; il convient en effet que l'air inflammable pénètre les veflies , le liège même, & qu'il n'y a d'autre façon de le confer- ver qu'en bouchant exactement les bouteilles qui le contiennent, & en les renverfant enfuite le col en bas dans un vaiffeau rempli d'eau.

Après avoir fait voir comment on peut obte- nir de l'air inflammable & comment on peut le conferver, M. Prieftley examine quelle eft fon adion par rapport à l'eau ; il remarque d'abord que , fi on le conferve dans un bocal renverfé dans une cuvette pleine d'eau , il dcpofe à la furface de cette eau une matière fixe d'un jaune d'ocre , s'il a été tiré par le moyen du fer , 6c blanche s'il a été tiré du zinc.

■Quoique la combinaifon de cet air avec l'eau ne foit pas , à beaucoup près , aufli aifée que celle de l'air fixe, on peut néanmoins y parvenir par une forte agitation. Un quart environ de l'air inflammable efl: abforbé dans cette opéra- tion : fi l'on prolonge très-long-temps l'agitation, l'air cefTe d'être inflammable , & ce qui en refle ne paroît différer en rien de l'air commun.

L'air inflammable tiré du chêne , a cela de particulier, que l'eau peut abforber moitié de fon volume j mais il eft probable que cette cir« 

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