Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/169

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

SUR LES Émanations étastiques. 123? conjedure j eâr ayant effayé de mélanger avee de l'air commun de l'air dégagé par la puîré- fadion , fans le concours de l'air commun , il n'a point éprouvé de diminution de volume»

On peut encore , fuivant M, Prieftley , fairâ Varier tous ces phénomènes en variant les cir^, confiances de l'expérience. Si Ton met , pai exemple , un morceau de bœuf ou de mouton cuit ou cru , fous un bocal renverfé , rempli da mercure , & qu'on échauffe le mélange à un degré au moins égal à celui de la chaleur du fang ; il fe forme au bout d'un ou deux jours une quantité confidérable d'air dont un feptiéma environ ell: fufceptible d'être abforbé par l'eau < le refte efl: inflammable. Une fouris, dans la mê- me circonftance & au même degré de feu, four- nit une émanation putride qui éteint la flamms des bougies & des chandelles»

L'air produit par les végétaux , dans les mê- mes circonftances , efl: prefque tout fixe , & ns contient aucune partie inflammable. Le chou pourri cuit ou crud , donne des produits fem- blables en tout à ceux qu'on obtient des ma- tières animales.

La refpiration des animaux , les fermenta* cions , les eombuftionsj enfin les elfluves de toute

I

�� �