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Page:LeNormand - La plus belle chose du monde, 1937.djvu/218

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LA PLUS BELLE CHOSE DU MONDE

Le train roule, roule, roulera pendant vingt-quatre heures. Lucette se souvient d’elle-même, la première fois qu’elle parcourut ce trajet. Elle se revoit comme au bout d’une longue avenue, si jeune, si différente de ce qu’elle est aujourd’hui. Une vague d’attendrissement, d’amitié l’envahit pour cette touchante petite fille, si ardente, si fougueuse, qui croyait fermement que, dans la vie, tout arrive à volonté et pour le mieux !