graduellement redescendre vers un autre solstice, moins clément celui-là.
Au parc, rencontre d’un grand monsieur d’élégante tenue, un des amis de la famille.
— Ah ! bonjour, madame, fit celui-ci en s’inclinant du côté de l’aïeule.
— Bonjour, Monsieur, répondit l’aïeule en se levant de la banquette qu’elle occupait.
— Je vous en prie, Madame, repartit le monsieur, reprenez votre siège. Et, comment vous portez-vous ?
— Assez bien, merci, dit la vieille.
— Quel temps magnifique, continua-t-il ! Et ce petit bonhomme, comment s’appelle-t-il ?
— Monsieur, c’est le fils, l’enfant, gâté de votre ami, Monsieur L…, Je comprends. Il ne vous est pas facile de le reconnaître. Quand vous venez à la maison, le soir, il est toujours au lit. Vous savez, les enfants, on les couche toujours à bonne heure.
— Comment t’appelles-tu, mon petit, fit le monsieur en se tournant du côté de l’enfant ?
— Il se nomme Jules, intervint l’aïeule. C’est un grand homme à présent, il va à l’école… Ça n’est pas pour rien dire de trop, mais, ce qu’il est dissipé… Voyons ! Jules… Monsieur demande ton nom… Réponds-lui… Sois poli, au moins ! Donne-lui ton nom !