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Page:LeVasseur - Têtes et figures, 1920.djvu/146

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TÊTES ET FIGURES

l’arrière sur un vaste atelier à la Disdéri. Satisfaite, l’aïeule n’en ressortit qu’au bout d’une demi-heure. Le petit Jules s’était bien conformé à la demande qu’on lui avait faite de se tenir un moment tranquille, sans bouger, mais n’avait pas songé à aller jusqu’aux explications.

Une fois dans la rue, il eut beau questionner l’aïeule, celle-ci ne donnait que des réponses évasives.

— Je suis entrée là, finit-elle par dire, simplement pour voir les grandes images… j’aime beaucoup ça, moi, les grandes images…

— Mais, l’homme, là, au fond, il m’a dit de me tenir tranquille. Pourquoi ça ?

— C’est tout simplement parce qu’il avait besoin que tu le fusses, répondit l’aïeule. Tu sais, mon pauvre petit Jules, tu es pas mal dissipé par temps, mais tu n’as pas besoin de parler de la chose à la maison. Tu n’en parleras pas, me le promets-tu ?

Jules, tout en gambadant, promit.

On finit par réintégrer, en bon ordre, le logis paternel.

Ah ! ce que Jules extasié en raconta de sa promenade à son père, à sa mère, et à la ménagère, ça n’est rien que de le dire. Il avait vu ci, vu ça… Bref, ce fut à n’en plus finir. Il y mit tant d’enthousiasme qu’à un certain mo-