Page:Le Braz - Le gardien du feu, 1909.djvu/248

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Elle resta toutefois sur son séant, jusqu’à ce que je fusse entièrement vêtu. Quand je m’approchai pour prendre congé, elle m’enlaça le cou de ses bras nus et, sa bouche suspendue à la mienne, chuchota :

— Cherche un peu quel rêve je faisais, quand ce rustre de Jonathan a heurté ?

— Et si je ne trouve pas ?…

— Tant pis. Va-t’en, vilain !… Ce sera pour quand tu reviendras… Kénavô[1] !

Et elle se laissa choir sur l’oreiller, toute rose dans la mer de ses cheveux sombres. Je n’attendis même pas d’être dehors pour essuyer du revers de la manche son immonde baiser.


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Notes :

  1. Au revoir !