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JOURNAL DES FAMILLES.

des religieuses de N.-D. <le Charité du Refuge de Saint-Brieuc en rem placem ent de M. MorcI, dém issionnaire. — M. Lesage, recteur de Saiut-Samsop, recteu r à Nazareth eu rem placem ent de M. I.e Koy, démissionnaire. — M. Le Can, vicaire de Langrolay, recteu r à Saint-Samson. — M. Le Bohec, vicaire de I.ocarn, vicaire à Ploumagoar. — M. Viet, vicaire de Merdrignac, vicaire à Moncontour. — M. Priol, vicaire de Plédéliac, vicaire à Merdrignac. — M. I’aruel, jeun e p rêtre, vicaire à Plédéliac. — M. Le Gueut, précédem m ent vicaire de Lohuec, vicaire à Trégom cur. — M. Le Hérissé, jeune prêtre, vicaire à La Bouillie. »

— Ou lit dans le P ublicaleur de Quimperlé : « Notre ville est sous le coup d’uu grand m alheur. M. le baron Bron, notre sous-préfet, vient de m o u rir accidentelle­ ment dans les circonstances suivantes : « Hier, vers cinq heures du soir, M. le baron Bron sortait de son hôtel p ou r aller faire une visite à M. le comte d u Couëdic, en son château du Lézardeau, en Quimperlé. « Disons d ’ab ord que, lorsqu’on entre dans cette propriété, 011 traverse une petite allée q ui longe une pièce d ’eau. Au bout est une fontaine, près de laquelle se trouvent deux sen­ tiers, dont l’un conduit au château

« La nuit était venue, M. le baron Bron, se trom pant de chemin en p ren an t un sentier pour l’a n tre , voulut rev enir sur scs pas ; mais, à cet e n d ro it où la pente est trè s-b rèv e, on suppose q u ’il glissa et tomba dans la pièce d ’eau, qui est trèsprofonde eu cet endroit. « Ce malheur est vivement senti et d ’au tan t plus grand pour notre population, que M. le baron Bron, sou s-préfet de­ puis six mois seulement à Quimperlé, s’était attiré l’affection de tous par ses manières affables, l’aménité de son caractère et la bonne direction q u ’il savait imprimer aux affaires. »

VT.9 PÀMTT.T.PS.

traire à la destruction une partie des objets mobiliers, huit personnes avaient pénétré dans l’une des maisons incendiées. Elles travaillaient avec ardeur, se croyant garanties par le plancher qui les séparait de la toiture en feu. Mais, tout à coup, cette toiture s’écroulant avec fracas, effondre le p la n ­ cher et vient obstruer l’unique porte de sortie d ’un amas de paille em brasée. Le péril était im minent. Sept des travailleurs s’élancent successivement et parviennent à se frayer un pas­ sage à travers les flammes, mais, hélas ! au p rix d ’horribles brûlu res.

« L’uu d ’eux / M. l ’abbé Lorans, vicaire de la paroisse de Kerfourn, qui avait m ontré une grande énergie depuis le commencement de l’incendie, et qui, le p rem ier, avait tr a ­ versé les flammes, a d ù être transporté dans sa famille à Napoléonville, où il est m ort le lendem ain. Les sieurs Tonquer, charpentier, et* Le Part, jo u rn alie r, ont été, vu la gravité de leurs blessures, conduits à l’hospice de Napoléonville. L eur vie ne p arait cependant pas en dang er. Q uatre autres, les sieurs Le Roux, in stitu teu r com m unal ; Guillory, sacristain ; Lehen, dom estique, et Brien, la b o u re u r, o n t été plus ou moins profondément atteints.

« La huitièm e personne restée dans l ’in té rie u r de la m ai­ son, après l’écroulement de la toiture, une pauvre vieille âgée de 76 ans, qui n ’avait point essayé de se fray er un pas­ sage, ce q u ’elle considérait sans doute comme au-dessus de ses forces, a été retirée saine et sauve quelque tem ps après, lorsque le b rasier obstruant la porte a été éteint. « Les pertes m atérielles sont sensibles. Elles atteignent six familles de locataires et ne sont pas évaluées à moins de 10,000 fr. Rien n ’était assuré. »

— Nous lisons dans le Times, de Londres : « Un m illier d ’hom m es environ travaillent en cc m om ent

— Mardi d ern ie r, 5 décem bre, vers onze heu res d u soir, au Great Eastern, mouillé dans la Mersey. Ce navire va être un incendie a éclaté prés d u bourg de Troguéry, dans une complètement radoubé et p o u rv u de deux nouvelles c h au ­ ferme im portante appartenan t à l’hospice de Tréguier et dières. C’est le 20 m a rs prochain q u ’il commencera ses voyaexploitée par le sieur Le Pape, Guillaume. A cette h eure le ges jentre New-York e t Brest, sous le com m andem ent du capi­ vent soufflait avec violence et l ’incendie p rit une extension taine sir James Anderson. »

rapide et menaçante. Sans la célérité des secours apportés par Nous souhaitons p ou r Brest que ce projet se réalise. Cette les propriétaires et fermiers du voisinage et p ar les hab ita n ts ville, d ’ailleurs, dont le po rt se p rê te ra it si facilement aux de la Hoche-Derrien, le feu a u ra it to u t consum é ; mais on évolutions de cc géant des m ers, s’occupe des dispositions à a pu p réserver la maison principale et les édifices situés au prendre dans cette éventualité. Elle espère, non sans raison, couchant de la cour : à trois heu res du m atin on était m aître qu’une fois commencé ce service ne s’a rrê te ra it plus, ce qui du leu. Ce résultat est dù su rto ut au zèle et au dévouem ent ouvrirait pour elle l ’ère de prospérité annoncée p ar M. Le Roy des sapeurs-pom piers de la Hoche accourus en toute hâte su r de Kéraniou.

le lieu du sinistre et qui ont montré en cette circonstance la L ’Océan nous app ren d que l’Administration municipale , pins grande énergie Les édifices et le m obilier étaient assu­ d ’accord avec la Chambre de Commerce, tous les commer­çants

? rés par la compagnie la Providence. Avis aux propriétaires et ?

-çants et la population brestoise, unissent leurs efforts dans

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aux cultivateurs de prendre cette sage mesure, trop souvent

ce louable but. Le président du Tribunal de Commerce, encore négligée.

M. Dubrueil, doit se rendre à Paris pour y défendre les in ­ I

ne maison de décharge, deux granges et deux m eules de térêts de Brest. On parle de la création d ’un vaste hôtel of­ paille ont été la proie dos flammes. La perte est évaluée à frant tout le confort désirable avec tarifs p our m o d é rer les 3,210 fr.

prix. La souscription aux actions de 300 fr. s’élève déjà, ditM. le p ro cu reu r im périal, M. le juge d ’instruction, accom­ on, à plus de 300,000 fr ., e t le mouvem ent continue. La pagnés de la brigade de gen darm erie de la Roche, se sont Chambre de Commerce seule a u rait souscrit pour 50,000 fr. transportés su r les lieux p o ur y faire une enquête, à la suite d ’actions.

Pour les nouvelles de Bretagne, Kk r b o c k . de laquelle le nommé Tilly, P ierre, patron de bateau, a été arrêté comme fortem ent soupçonné d ’être l’au teu r de ce crime abominable. — La justice informe.

— Le Journal de Vannes publie les détails suivants sur un affreux m alh eur a rriv é à Kerfourn, le dimanche 2 d é ­ cembre :

« Pendant l’office des Vêpres, un violent incendie s’est dé­claré dans une maison voisine de l’église et avait prompte­ ment atteint deux autres bâtiments contigus, couverts en «•baume. On avait été assez heureux p ou r sauver u n pauvre paralytique qui se trouvait seul dans la maison où le feu avait [iris naissance. La population accourue en masse, grâce a sa réunion p ou r l’office, s’opposait énergiquement et avec succès au progrès de l’incendie. Dans leur zèle pour sous­

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U n g é a n t e x v o y a g e . — Nous lisons dans l’Indépendance Belge :

« Anak, le fameux géant, vient de q u itte r Bruxelles p a r le chemin de fer de l ’Etat.

« Cet incomparable colosse, qui allum e son cigare aux ré ­ verbères dos rues, n ’a pu tro u ver ni berlin e, ni char-à-banes, ni wagon assez élevé p o u r q u ’il put s’asseoir pendant le tra ­ je t sans se te n ir courbé.

« Anak a réclamé un wagon ouvert ; on n ’a pu que lui en