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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/17

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Le cri de l’ange les anéantit au lever de l’aurore.

Leurs travaux ne leur furent d’aucune utilité.

Nous avons créé le ciel et la terre, et tout ce que renferme l’espace qui les sépare. La vérité présida à notre ouvrage. Certainement l’heure viendra. O Mahomet ! fais une retraite glorieuse !

Ton Dieu est le créateur, le savant.

Nous t’avons apporté les sept versets[1] qui servent de prière, et le Coran précieux.

N’arrête point tes regards sur les biens que nous avons dispensés aux pervers. Ne t’afflige point de leur sort. Étends les ailes sur les fidèles.

Dis-leur : Je suis votre apôtre véritable.

Nous avons puni ceux qui divisent les livres sacrés ;

Qui partagent le Coran.

J’en atteste ton Dieu, nous leur ferons rendre un compte rigoureux.

Toutes leurs actions seront pesées.

Manifeste nos commandemens, et fuis les idolâtres.

Notre assistance te suffit contre ceux qui se moquent de la religion.

Ceux qui donnent un égal à Dieu verront.

Nous savons que leurs discours t’affligent ;

Mais célèbre les louanges de ton Dieu ; adore sa majesté suprême.

Sers le Seigneur jusqu’à l’instant qui terminera les jours.

  1. Ce sont les sept versets qui composent le chapitre de l’introduction. Les musulmans les récitent toutes les fois qu’ils font la prière, c’est-à-dire, au lever de l’aurore, à midi, à trois heures, au coucher du soleil, et deux heures après