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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/207

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La paix habite avec vous, leur dira le miséricordieux.

Séparez-vous, dira-t-on aux impies.

Enfans d’Adam, ne vous avais-je pas dit : N’adorez point Satan, il est votre ennemi déclaré ;

Adorez-moi, c’est le chemin du salut.

Il a séduit la plus grande partie des hommes. N’aviez-vous donc pas d’intelligence ?

Voilà l’enfer dont on vous avait menacés.

Allez expier dans les flammes votre infidélité.

Dans ce jour, je poserai mon sceau sur leur bouche. Leurs mains seules parleront, et leurs pieds rendront témoignage de leurs œuvres.

Nous pouvons leur ravir la vue, et ils erreraient çà et là au milieu des ténèbres.

Nous pouvons les métamorphoser dans le lieu qu’ils habitent, et les rendre immobiles.

Celui dont nous prolongerons la vieillesse se rapproche de l’enfance. Ne le comprenez-vous pas ?

Nous n’avons point enseigné la poésie au prophète. Cet art ne lui convient pas. Son ministère est la prédication et la lecture.

Il doit exhorter celui qui a la vie, et menacer l’infidèle des vengeances célestes.

Ne voient-ils pas que les troupeaux qu’ils possèdent sont un de nos bienfaits ?

Nous les leur avons soumis. Les uns leur servent de monture, les autres d’aliment.

Ils en retirent les plus grands avantages. Ils se désaltèrent avec leur lait. Leurs cœurs ne s’ouvriront-ils point à la reconnaissance ?

Ils rendent des hommages à des divinités étrangères, et recherchent leur protection.