Page:Le Corset de Toilette.djvu/48

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N’est-ce point un relief discret des formes régulièrement esquissées ? N’est-ce pas un support commode, proportionnel, reproduisant un galbe souple dans sa symétrie ? N’est-ce pas une aisance, une franchise d’allures qui, tout en plaçant la beauté honnête du corsage au premier plan, laisse aux lignes du buste une grâce plastique d’autant mieux appréciée qu’elle reste comme voilée d’une aimable réserve ?

C’est au moins notre conviction d’avoir touché ces résultats avec le nouveau corset anatomo-plastique que nous présentons à la clientèle féminine et au corps médical.

Ce corset fournit toutes les garanties nécessaires : s’il corrige, assure et rehausse la beauté régulière des lignes, la souple aisance du port, il protège et contient à leur niveau fonctionnel, par surcroît, les organes si fragiles de la femme[1].

Ainsi, cette dernière sera mise enfin en situation de respirer, de digérer, de se nutrifier, de se mouvoir librement et de vivre sans souffrir dans ses ajustements. En ce sens, nous croyons avoir créé une nouvelle esthétique du corset-toilette, basée sur la constitution anatomo-plastique de la femme, esthétique qui s’harmonise absolument avec l’art des toilettes modernes, mais sans nuire en quoi que ce soit à l’équilibre et aux fonctions physiologiques.



  1. De ce fait seront évités la ptose de tous les viscères et le prolapsus de l’utérus et de ses annexes.