mienne pour me baiser et veulent me mettre leur
main sur mes tetons, disant qu’ils prennent plaisir
à les toucher. Pour moi, je ne prends aucun
plaisir à tout cela.
— Au moins les laisses-tu faire quand ils veulent toucher ces endroits-là ?
— Vraiment, non, ma cousine, car ma mère m’a dit qu’il ne fallait pas souffrir de pareilles libertés.
— Pauvre innocente, dit Suzanne, sais-tu bien que ton ignorance me fait de la peine.
— Que voulez-vous dire, ma cousine, demanda Fanchette, y a-t-il donc quelque chose dans la conduite des hommes à mon égard qui ait quelque motif que je ne sache pas ?
— Eh ! sans doute.
— Alors, dites-le moi bien vite, de grâce, afin que je le sache.
— Voilà, reprit Suzanne, ce que c’est que de toujours écouter sa mère et de ne prêter jamais l’oreille à ce que nous disent les hommes.
— Ah ! mon Dieu, dit Fanchette à moitié effrayée, qu’est-ce que les hommes peuvent donc nous apprendre ? On dit qu’ils sont si méchants.
— C’est encore ta bonne femme de mère qui te