Page:Le Goffic - Le Crucifié de Keraliès.djvu/121

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Le Coulz était dehors : Prigent continuait ; sa voix s’affaiblissait à mesure dans la rumeur qui reprenait. On dut le reconduire à Keraliès, brisé qu’il était de ces efforts, et toute sa raison sombrée. Ni Francésa ni Thomassin ne connurent l’algarade ; les témoins, gris eux-mêmes, n’y songèrent pas plus le lendemain qu’à la première batterie d’ivrognes venue.

Le Coulz seul n’oublia pas.




XII


Cependant, et tout à la joie de ses fiançailles, Thomassin continuait de vivre avec les Salaün comme à l’ordinaire et sans prêter plus d’attention aux paroles à double sens et à l’attitude mauvaise de Coupaïa. D’ailleurs, il n’était presque jamais à Morvic, rentrant seulement aux heures du souper et pour dormir ; encore ses affaires l’avaient-elles retenu deux ou trois fois à Lannion.

Mais Coupaïa, de l’ombre où elle s’accrou-