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Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/261

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Un gwerz, là-bas, traînait aux flancs du Ménez-Du,
Dolent comme l’appel d’une âme en Purgatoire,
Et le vivant rouleau de sa souple mémoire
Enregistrait le gwerz aussitôt qu’entendu.
 
En elle, comme au fond d’une ruche sonore,
S’élaborait le miel d’un sublime folklore :
Mythes et chants s’élevaient d’elle par essaims.
 
O Marc’harit, témoin suprême du vieil âge,
Avec toi s’est couché sous l’if au noir feuillage
Tout un peuple de dieux, de héros et de saints.