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292 | LE KORAN. |
CHAPITRE XXVI.
LES POÈTES[1].
Donné à la Mecque. — 228 versets.
Au nom du Dieu clément et miséricordieux
- Ta. Sin. Min.[2]. Ce sont les signes du Livre évident.
- Tu te consumes d’affliction de ce qu’ils ne veulent pas croire.
- Si nous avions voulu, nous aurions envoyé du ciel (un prodige) devant lequel ils auraient humblement courbé leurs têtes.
- Il ne descend aucun nouvel avertissement du Miséricordieux qu’ils ne s’éloignent pour ne pas l’entendre.
- Ils le traitent de mensonge ; mais bientôt ils apprendront des nouvelles du châtiment dont ils se riaient.
- N’ont-ils pas jeté les yeux sur la terre ? N’ont-ils pas vu comment nous y avons produit un couple précieux en toutes choses ?
- Il y a des signes dans ceci, mais la plupart des hommes ne croient pas.
- Certes, ton Seigneur est puissant et sage.
- Souviens-toi qu’un jour Dieu appela Moïse, et lui dit : Rends-toi vers ce peuple pervers,
- Vers le peuple de Pharaon. Ne me craindront-ils pas ?
- Seigneur, dit-il, je crains qu’ils ne me traitent d’imposteur.
- Mon cœur est dans l’angoisse, et ma langue est embarrassée. Envoie chercher mon frère Aaron.
- Ils ont a me faire expier un péché[3], et je crains qu’ils ne me mettent à mort.
- — Nullement, répondit Dieu. Allez tous deux, accompagnés de mes signes ; nous serons avec vous, et nous écouterons.
- Allez donc tous deux auprès de Pharaon, et dites-lui : Je suis Moise, l’envoyé du maître de l’univers :
- Laisse partir avec nous les enfants d’Israël.
- Ils s’y rendirent, et Pharaon dit à Moïse : Ne t’avons-nous pas élevé parmi nous dans ton enfance ? Tu as passé plusieurs années de ta vie au milieu de nous.
- ↑ Il est parlé de poëtes au verset 224 de ce chapitre.
- ↑ Voy. chap. II, 1, note.
- ↑ Le meurtre d’un Égyptien Voy. chap. XXVIII, 15, sq.