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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/217

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Explication de passages.

Église, Anges, Juifs, Gentils, tous se rangent : toutes les voies de Dieu, dans ce qu’il avait arrangé pour sa gloire, se coordonnent sous ce nom et sont en rapport avec lui. »


Un de nos abonnés a bien voulu compléter, par les lignes suivantes, la réponse que nous avions donnée à la page 138 à une question que, à dessein (nous l’avons fait entendre), nous ne voulions pas traiter plus à fond.

« En relisant et la question de la page 80, et la réponse donnée aux pages 138 et suivantes, il m’a paru qu’il y a quelques mots à ajouter.

Quant à la question, d’abord, elle a pour centre un mot français, par lequel les traducteurs ont, plus ou moins arbitrairement, traduit divers mots hébreux de l’Ancien Testament, ou grecs du Nouveau.

La réponse signale cet inconvénient et le corrige en donnant les divers mots hébreux ou grecs qui ont été traduits par enfer, et les passages où ils se trouvent. Mais elle s’en tient là, et ne donne ni la signification ni la portée de ces mots. Je vais essayer d’aller un peu plus loin, au risque, en étant moins prudent, de devenir plus téméraire.

Le mot schéol ne se trouve que dans l’ancien Testament. Or ce livre, quoiqu’il parle de flammes éternelles (Ésaïe XXIII, 14), d’opprobres et d’infamie éternelles (Dan. XII, 2), et d’être exterminé éternellement (Ps. XCII, 7), ne va pourtant au fond pas au delà de ce règne dont la durée a clé limitée dans l’Apocalypse à mille ans. Je crois donc qu’on peut en conclure que le mot schéol, là même où il s’agit d’un séjour des morts, ne comprend que le temps depuis leur mort jusqu’à la