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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/221

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Notes sur le psaume CXIX.

Satan se sert pour augmenter les peines et les souffrances des fidèles. Toutefois Dieu n’abandonne pas le juste, sa présence est une réalité pour l’âme dans le combat. C’est l’expérience du juste, car, dit-il :

151. « Tu es aussi près de moi, Éternel ! et tous tes commandements ne sont que vérité. »

Quand l’Éternel est là, que peuvent faire les méchants ? Sans doute, Dieu peut permettre bien des choses pour l’épreuve de la foi, si cela est nécessaire ; néanmoins le méchant ne peut pas aller au delà de ce que Dieu permet (2 Rois XIX, 52-55). Outre cela, les commandements de l’Éternel sont le cercle où les pensées du juste se meuvent, et cela avec une telle certitude que :

152. « Dès longtemps je sais, dit-il, que tu les a établis pour toujours. »

L’homme n’a rien pu changer et il ne peut rien changer à ce que Dieu a établi pour la bénédiction du juste. Le juste, lui, n’y changera rien, car c’est un privilège pour lui de les posséder tels que Dieu les a donnés.

Resch. — 153-154. « Regarde mon affliction et m’en retire ; car je n’ai pas oublié ta loi. — Soutiens ma cause et rachète-moi ; fais-moi revivre selon ta Parole. »

Ici, le juste place toute son affliction devant Dieu, car au milieu des méchants, tout principe de justice est perverti ; il ne peut attendre la délivrance que de Dieu seul. Toutefois l’affliction produit son fruit, et le cœur n’en a été que plus lié à la Parole de Dieu ; Dieu émonde le sarment qui porte du fruit, afin qu’il en porte davantage. Tel est le but de Dieu, quand il afflige. — Or, au sein de l’apostasie des derniers jours, et c’est