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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/222

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Le Messager Évangélique.

là où se trouve le juste, s’attacher à la Parole, en savourer la douceur au sein de la souffrance, n’est pas sans valeur devant Dieu, qui en tient compte selon sa justice. Or, l’affliction du juste a deux causes : sa fidélité personnelle et sa relation avec Israël placé sous l’indignation de l’Éternel ; c’est ce que Christ lui-même a éprouvé au milieu des Juifs. Cette position de Christ en Israël explique la raison pour laquelle il s’identifie si intimement, en esprit, au résidu des derniers jours, souffrant en Judée. C’est toujours ce qu’on peut remarquer dans les Psaumes. La cause du juste est donc placée dans les mains de Dieu, car quand, au milieu de ce qui a la profession d’être le peuple de Dieu, le droit et la justice sont pervertis, à qui s’adresser et sur qui compter, sinon sur Dieu seul ? C’est donc à l’Éternel que le juste fait appel, car c’est en Lui qu’il se confie ; — c’est Lui qui mettra fin à son affliction et le fera revivre selon sa Parole.

155. « Le salut est loin des méchants, parce qu’ils n’ont point recherché tes statuts. »

Vérité solennelle ! et qui contraste avec In délivrance que le juste attend, et qui lui est assurée. Les méchants, n’ayant fait aucun cas des statuts de l’Éternel, subiront inévitablement le sort qu’encourent leur état d’infidélité et leurs mauvaises voies. Quant au juste, bien que les souffrances dont il est abreuvé soient grandes, néanmoins il verra les biens de l’Éternel, dans la terre des vivants ; son âme en jouira et en sera rassasiée, mais il n’en sera pas de même des méchants. Le gouvernement de Dieu, dans ses résultats, est caractérisé par ces deux choses : Le jugement du méchant et la délivrance du juste.