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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/237

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Notes sur le psaume CXIX.

l’amour de la loi de l’Éternel ; or le fruit que dans sa marche le juste recueille, c’est la paix ; où il y a fidélité au Seigneur, le cœur est tranquille, il n’est pas troublé par les choses qui viennent de l’extérieur ; et de plus, la loi étant ce qui remplit son cœur, il n’y a pas place pour autre chose ; il est ainsi gardé de chute, il ne peut souscrire à rien qui lui soit contraire, car les ordonnances de l’Éternel sont toutes justes. En 1 Jean II, 10, nous trouvons aussi que celui qui aime est garde, il n’y a pas d’occasion de chute pour lui ; le cœur demeure, en ce qui a rapport à la marche, dans la paix ; mais si l’amour manque, un rien fait tomber ; l’on est offensé par la moindre des choses ; la paix disparaît et souvent il y a péché.

166. « J’espère en ta délivrance, ô Éternel, etc. »

Tel est le choix de la foi, « car la délivrance qui vient de l’homme n’est que vanité. » C’est là aussi une de ces choses qui gardent le juste, ce n’est pas le salut de l’homme qu’il espère, c’est celui de Dieu : son cœur n’est pas travaillé au sujet de ce qu’il doit faire à cet égard ; peut-être ne peut-il « ni acheter, ni vendre. », cela lui importe peu ; son cœur s’attend à ce qui vient de Dieu, c’est pourquoi il persévère dans la fidélité, qui seule le glorifie. En traversant ce monde, le chrétien peut se trouver dans des circonstances à peu près semblables, et son cœur s’attend à Dieu, à sa délivrance (je parle ici dans le sens pratique) ; il sera à l’abri de la tentation, c’est-à-dire d’accepter quoi que ce soit au détriment de sa conscience. Si, au contraire, il ne s’attend pas à Dieu, il sera continuellement travaillé dans les pensées de son cœur et souvent, hélas !