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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/238

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Le Messager Évangélique.

il ira lui-même au-devant de la tentation au lieu de s’en garder.

166. « Je m’attends à ton secours, Éternel, et je pratique tes commandements. »

Voilà le secret pour ne pas être distrait dans son service pour Dieu ; dès que le cœur compte sur Dieu, il est tranquille : on peut alors s’occuper des affaires de Dieu, sachant que lui s’occupe des nôtres. « Remets les affaires à l’Éternel, et tes pensées seront bien or données. » Le juste n’a pas à s’inquiéter pour sa vie, de ce qu’il mangera : ni pour son corps, de quoi il sera vêtu (Luc XII). Souvent la crainte de manquer du nécessaire nous pousse à une activité qui n’est pas de Dieu, et si dans notre marche, nous manquons de foi à l’égard de ces choses, la fidélité de Dieu et son se cours n’ont plus leur valeur pour le cœur.

167-168. « Mon âme observe tes témoignages, et je les aime souverainement. — Je garde les ordonnances et tes témoignages, car toutes mes voies sont devant toi. »

Les témoignages de Dieu sont toujours pour le cœur : ils en sont la vie et la joie ; ils sont toujours les mêmes, les circonstances difficiles dans lesquelles se trouve le juste, en font ressortir toute la valeur ; c’est pourquoi le juste les aime, non pas comme l’on peut aimer d’autres choses légitimes ; il les aime souverainement ; dans l’appréciation que le juste en fait, rien n’est au-dessus d’eux.

Pour nous, la personne même de Jésus doit être le mobile de toute l’activité de notre âme ; Lui-même dit aux siens : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » L’amour pour Christ détermine tout, et il donne à notre vie entière son vrai caractère et ses vrais