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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/239

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Notes sur le psaume CXIX.

motifs. En Apocalypse, chap. II, nous voyons que Jésus — son nom — était au-dessus de tout ? c’était là le motif qui gouvernait tout, et qui était en même temps la source et la cause de l’activité vraiment chrétienne qui se remarquait au sein de l’assemblée d’Éphèse ; mais lorsque le premier amour, cet amour vierge, dirai-je, fut abandonné, Christ ne fut plus en repos : il dut se lever pour constater la chute de l’Église et l’en avertir. Il en fut ainsi en Eden, dès qu’Adam eut péché, Dieu, le créateur, ne put plus se reposer des œuvres qu’il avait faites. Maintenant, hélas ! quels qu’aient été dès lors les soins du Seigneur envers nous, notre amour pour sa propre personne est d’un ordre bien inférieur à celui qui était manifesté si magnifiquement, durant la courte période qui a précédé l’abandon du premier amour.

Mais revenant à ce qui concerne le juste, d’une manière spéciale, nous trouvons au verset 168 qu’une satisfaction nouvelle vient s’ajouter à celle qu’il goûte déjà dans la possession des témoignages et des ordonnances de Dieu : c’est celle de pouvoir placer ses voies, à lui, devant Dieu. Quand nos voies sont droites et (pie nos œuvres sont bonnes, nous ne craignons pas la lumière ; c’est même une satisfaction pour le fidèle que d’amener toutes choses devant Dieu ; car lui seul peut apprécier la valeur de sa marche et les fruits de son obéissance pour Dieu. C’est dans ce sens que Paul, objet de critique de la part des Corinthiens, leur disait : « … celui qui méjugé, c’est le Seigneur. » Ils devaient attendre que le Seigneur eût manifesté son jugement, à lui ; alors seulement ils pourraient juger la vie et les voies de Paul, s’il y avait lieu. Que Dieu nous