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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/353

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L’armure complète de Dieu.

ple, tout le corps est éclairé. Ainsi quand la chair n’est pas jugée, l’ennemi peut nous renverser et nous troubler : « Résistez au diable, et il s’enfuira de vous. »

La première partie de notre armure, c’est donc d’avoir les reins ceints de la vérité. La Parole doit d’abord ceindre mes propres reins, avant que je puisse m’en servir comme d’une épée. Ceindre les reins, c’est fortifier et affermir l’homme entier ; or cette œuvre est impossible, si tout demeure sans frein dans ses voies et dans ses pensées ; elle découle de l’application de la vérité à son âme. Et cette application de la vérité à l’âme, bien qu’elle soit une opération intérieure, a une double portée. C’est l’application au cœur et à la conscience de tout ce qui est révélé en Christ. Or cela juge d’abord ce qui n’est pas de Christ — le découvre et le juge ; en même temps, ce qui est dans le cœur est vu sous son véritable jour, étant comparé avec ce que je vois en Christ — révélé, comme la vérité, à mon cœur. J’ai jugé ce qui procède de la chair et ce qui s’y adapte ; ces choses ont perdu leur fausse apparence et leur puissance séductrice ; elles ont perdu tout entièrement leur puissance, parce que Christ est réellement dans le cœur. Je ne laisse pas aller mon cœur à ces choses ; elles y ont perdu leur place, parce qu’elles ne sont pas vues de l’œil de la chair, mais jugées par l’Esprit. Au lieu d’avoir des attraits pour le cœur où l’Esprit agit, elles ont leur caractère véritable et odieux. Christ, comme étant la vérité, les a manifestées sous leur véritable jour, et les a mises en dehors des affections, selon le jugement porté sur leur nature odieuse. Elles ne me sont plus rien, pour ce qui est des affections morales ; elles ne sont que chair et péché à mes yeux. Mais en outre,