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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/457

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Qu’est-ce qu’un réprouvé ?

du Dieu vivant, qui ne connaît que le culte des sacrificateurs et le culte du temple. Tous les membres de ce corps de Christ sont également rapprochés de Dieu — tous ont la même liberté d’accès — tous sont également acceptables, grâce à la présence et à l’intervention du grand souverain sacrificateur de son peuple. Le sang précieux, qui nous purifie de tout péché, nous a, en même temps, amenés près de Dieu comme ses enfants et aussi comme des sacrificateurs capables de l’adorer. Et si nous connaissons réellement la merveilleuse efficace de ce sang dans les lieux célestes, nous nous y trouverons à l’aise et heureux dans toute la liberté et la dignité de fils, aussi bien que dans toute la proximité officielle et l’attitude bénie d’adorateurs purifiés une fois pour toutes, dans le lieu très-saint.

Oh ! que nos cœurs soient maintenus dans le doux souvenir, la connaissance et la force des riches provisions de la grâce de Dieu pour tous nos besoins ! Que nous ne perdions jamais de vue le sang sur le propitiatoire, le ministre du sanctuaire, et notre sainte, céleste et éternelle place de culte.

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Qu’est-ce qu’un réprouvé, dans le passage suivant :

« Mais je mortifie mon corps, et je l’asservis, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé » (1 Cor. IX, 27) ?

Ce passage a souvent embarrassé et troublé des cœurs sérieux et sincères. Après l’avoir bien examiné, plusieurs en ont tiré cette conclusion : « Si un chrétien,