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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/108

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LETTRE V

Pendant toute cette après-midi, il resta dans le même état d’irritation et quand je me fus mis au lit et que je commençai à me réchauffer, sous mes couvertures, il se dressa tout gonflé et irrité jusqu’au moment où je m’endormis. Mon sommeil fut bercé par de doux rêves où vous renouveliez la délicieuse opération à laquelle vous m’aviez déjà soumis et qui, au bout de peu de temps, avait amené le charmant résultat que vous savez.

Je fus réveillé par une jouissance intense, et à mon grand étonnement, je m’aperçus que mon ventre et la tête de mon petit charmeur étaient couverts de cette même liqueur que vous en aviez vu sortir. Tout ceci ne fit qu’accroître mon désir d’obtenir de plus amples renseignements à ce sujet de sorte que je me décidai à en chercher l’explication auprès d’un de mes condisciples et à éclaircir enfin ce mystère.

L’élève sur lequel je jetai mon dévolu était mon aîné de près de deux ans et m’avait toujours témoigné beaucoup de bienveillance depuis mon arrivée à la pension. Quoiqu’il ne fût ni le plus grand ni le plus âgé de la pension, il était à coup sûr le plus beau, et je ne sais pourquoi j’imaginai qu’il serait à même de m’apprendre ce que je cherchais. Je m’étais souvent étonné, même avant que mes soupçons fussent éveillés, de la fréquence de ses punitions ; non pas qu’il fût moins avancé que ses camarades ; au contraire, il