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Page:Le Parfaict Macquereau suivant la Cour, 1622.djvu/8

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Jamais beſte ne ſe pollue,
Mais vne femme diſſolue
Se façonne vn gaudemiſi,
Qui la ſouille, fouille, farfouille,
Et chatouille, comme l’andouille
D’vn homme, qui foutroit ainſi.

C’eſt trop nous dõner d’eaux beniſtes,
Vous le dites, vous le dédites,
Vous donnez l’aßignation,
L’heure venue on s’y tranſporte,
Mais l’on ne baiſe que la porte,
Au lieu de vous baiſer le con.

L’autre iour i’aguettois mon maiſtre,
Sifflant deuant voſtre feneſtre,
Je me penſois tout en eſt dit,
I’haraſſois d’aiſe en ma chemiſe,
Me penſant qu’il vous auoit priſe
A la pointe de ſon beau vit.