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» Et, l’œil clos d’une larme,
Les épouses qu’alarme
Un rêve hasardeux,
Vont, deux à deux,
» Vers le bassin de marbre
Endormi sous un arbre
Où les aras siffleurs
Mordent les fleurs,
» Et deux à deux couchées,
Pâles, sur des jonchées
De roses kadambas,
Se parlent bas ! »
Ainsi chante la foule
Des vachères qui foule
Et ravit de ses jeux
Les pics neigeux.
A leurs voix, sous l’austère
Figuier, le Solitaire
Sent revivre son cœur
Et dit : « Vainqueur
« Des Rackçhaças immondes,
» Hari, dieu des trois Mondes,
» Confonds les attentats
» Des noirs Bhûtas ! »
Mais en vain. Kâma verse
Une langueur perverse
Dans le sein palpitant
Du pénitent,