grès », semblerait exiger deux réformes essentielles. La première se produirait exclusivement dans les mœurs sous son influence, les hommes religieux donneraient dorénavant à l’opinion publique, en ce qui concerne la liberté de conscience, les satisfactions acquises à l’Angleterre et aux États-Unis. La seconde devrait être en partie demandée à la loi elle consacrerait, en ce qui concerne la transmission des biens, la liberté du père de famille.
La nécessité de ces réformes est apparue à l’auteur chaque fois qu’il a observé attentivement, dans son ensemble et dans ses détails, l’un des éléments de notre système social ; elle s’est surtout révélée dans le cours des études dont il offre ici le résumé. Il est déplorable, en effet, que les manifestations les plus légitimes d’une bonne constitution, le développement de l’enseignement scolaire et des rapports sociaux, qu’en d’autres termes un contact plus intime avec l’esprit dominant du pays, puissent compromettre, même momentanément, chez les populations agricoles de cette région des Pyrénées, la stabilité laborieusement conquise pendant vingt-cinq siècles de travail et de vertu (§ 16).
À la suite de ces considérations générales, il y a lieu de signaler le genre spécial d’imperfection que présente l’état social décrit dans la présente monographie et qui se retrouve dans