Page:Le Play, L’Organisation De La Famille, 1884.djvu/27

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cause de la réforme[1]. Parmi les personnes qui s’associent à ce mouvement avec le plus de succès, je dois remercier spécialement M. Emm. de Curzon, qui forme en ce moment le groupe de Poitou[2]. Son érudition sûre m’a fourni, en outre, pour cette seconde édition, plus d’un renseignement utile. Je cite également cette collaboration comme exemple des immenses ressources que nous offrent encore les provinces pour la réforme sociale de la France. Cet exemple signale, en particulier, la salutaire influence que les propriétaires ruraux pourraient exercer sur la culture littéraire et le gouvernement local, en reprenant l’habitude de résider sur leurs terres, et en revenant aux saines traditions de Michel Montaigne, d’Olivier de Serres et de Montesquieu[3]. Ce même mouvement se produit

  1. Voir les Correspondances sur l’Union de la paix sociale, 3e édit. — Voir aussi Les Unions de la paix sociale, leur programme d’action et leur méthode d’enquête, 2e édit. 1883. — Au moment où paraît la présente édition, les Unions comptent plus de 3000 membres, et recueillent chaque jour de précieuses adhésions, en France comme à l’étranger. Elles forment des groupes autonomes, reliés par un même procèdé d’étude, la méthode d’observation scientifique, et par un même organe de publicité, la revue La Réforme sociale. (Note de 1884.)
  2. Voir la correspondance n° 6, Presse périodique et la Méthode.
  3. La Réforme sociale, 8, III ; 34, XVIII.