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priant d’avertir Violette qu’elle aurait probablement à se défendre contre les tentatives de M. X.

Je conduisis moi-même Violette chez M. X. Je lui remis la lettre de mon ami, nous fîmes répéter à Violette trois rôles, et son avis, comme le mien, fut que son aptitude la poussait aux choses gaies.

Il lui donna Chérubin à apprendre. Tout alla bien pendant trois semaines, ou un mois, mais au bout de ce temps Violette en me revoyant le soir se jeta à mon cou et secoua la tête, elle me dit :

— Christian, je ne veux plus aller chez M. X.

Je l’interrogeai.

Ce qu’avait prévu mon ami, était arrivé. Pendant les quatre ou cinq premières leçons le maître avait eu pour l’élève tous les égards qu’il eût eu pour une sœur, mais peu à peu, sous prétexte de lui apprendre à harmoniser le geste avec la parole, il avait porté les mains sur elle, et Violette avait été obligée de repousser des attouchements qui étaient