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plutôt ceux d’un amant, que ceux d’un professeur.

Violette lui paya ses leçons et n’y retourna plus. Il fallut en trouver un autre.

Celui-ci commença comme son prédécesseur, il finit de même ou à peu près.

Un jour, à l’heure de la leçon, elle le trouva sorti, mais en sortant il avait fait prier de l’attendre.

Elle entra dans son cabinet, et sur son bureau, trouva un livre tout ouvert à la place du Molière dans lequel elle avait l’habitude de répéter.

C’était un livre licencieux, avec des gravures obscènes. Son œil pur fut naturellement attiré par le livre. Il était intitulé Thérèse Philosophe.

Ce titre ne lui apprenait rien, mais la première gravure qu’elle rencontra lui parla plus clairement.

Ce pouvait être le hasard qui avait mis ce livre sous ses yeux. Violette prétendit le contraire et refusa de retourner chez son professeur.

Violette était passionnée plutôt que li-