Page:Le Songe de Poliphile - trad. Popelin - tome 1.pdf/287

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

en rond, se tenant par les mains, homme avec homme, femme avec femme, un bras de l’homme passant par-dessus celui d’une femme, et l’autre par-dessous. Ils allaient ainsi l’un après l’autre, de façon que toujours un visage joyeux était tourné vers le visage attristé qui le précédait. Il y avait sept personnes de chaque sexe, si parfaitement bien sculptées, avec des mouvements si vivants, et de si belles draperies flottantes qui, cependant, ne les découvraient pas, qu’on ne pouvait reprocher rien à l’ouvrier, si ce n’est qu’on n’entendait pas leurs voix et qu’on ne voyait pas couler leurs larmes. Ce chœur était exécuté dans un ovale encadré. Sous cette image je lus cette parole inscrite : Tempus[1].

De l’autre côté, j’observai, dans une image de la même forme que la première, — œuvre parfaite du

  1. Le Temps.