Page:Le Spectateur belge, 1820, tome 11.djvu/302

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quités et qui se commettroient impunément, et pour d’autres causes justes et raisonnables à nous connues, de l’avis de plusieurs de nos Vénérables Frères Cardinaux de la Sainte Église Romaine, et de notre propre mouvement, de science certaine, après mûre délibération et de notre plein pouvoir apostolique, avons conclu et décrété de condamner et d’interdire ces dites Sociétés, Assemblées, Réunions, Agrégations ou Conventicules appelés des Francs-Maçons, ou connus sous toute autre dénomination, comme nous les condamnons et les défendons par Notre présente Constitution valable à perpétuité.

C’est pourquoi nous défendons sévèrement et en vertu de la sainte obéissance, à tous et à chacun des Fidèles de Jésus-Christ, de quelque état, grade, condition, rang, dignité et prééminence qu’ils soient, Laïcs ou Clercs, Séculiers ou Réguliers, méritant même une mention particulière, d’oser ou de présumer, sous quelque prétexte, sous quelque couleur que ce soit, entrer dans les dites Sociétés des Francs-Maçons ou autrement appelées, ou les propager, les entretenir, les recevoir chez soi, ou leur donner asile ailleurs et les cacher, y être inscrits, agrégés, y assister ou leur donner le pouvoir et les moyens de s’assembler, leur fournir quelque chose, leur donner conseil, secours ou faveur ouvertement ou secrètement, directement ou indirectement, par soi ou par d’autres, de quelque manière que ce soit, comme aussi d’exhorter les autres, les provoquer, les engager à se faire inscrire à ces sortes de Sociétés, à s’en faire membres, à y assister, à les aider et entretenir de quelque manière que ce soit, ou les conseiller ; mais nous leur ordonnons absolument de s’abstenir tout-à-fait de ces Sociétés, Assemblées, Réunions, Agrégations ou Conventicu-